Pourquoi il ne faut pas faire des enfants

Mise en garde

Cet article n’est pas sérieux. Vous pouvez tout de même prendre en considération certains arguments. Servez vous de ce défouloir lorsque vous en ressentirez le besoin.

Bonne lecture!

Encore aujourd’hui, je me demande pourquoi la majorité des adultes visualisent l’accomplissement final de leur vie en fondant une famille. Concevoir des enfants est une action fondamentale et naturelle. Fonder une famille, aimer un petit être doux et l’aider à s’épanouir au bout du temps est une chose merveilleuse. Dans les livres, bien entendu...!

Si on compare cela avec toutes les idées préconçues de notre jeunesse, la réalité est plutôt intense. Dès notre naissance, nous voyons la maternité ainsi que la création d’une famille comme primordiale, voir essentielle. Tout sur cette terre nous ramène à la procréation. À croire que notre identité elle-même est manipulée par cette force naturelle. Combien sont-ils, à se sentir coupable de ne pas être parent? Quel être humain naît en criant sur tous les toits qu’il n’aura jamais d’enfant? C’est inné, c’est simple et c’est l’horreur. Avons-nous tous pesé nos envies avant de concevoir un enfant?

Je considère que d’avoir un enfant est le plus gros choix d’une vie humaine.

Évidement, tout dépend de la façon dont vous voyez la chose. Mais sachant à quel point l’épanouissement et le bien être d’un humain est important, c’est un pensez-y bien. De plus, vous savez combien les temps sont durs. La réalité est frappante et vous arrache de tous vos biens. Faire des enfants, vous dépouillera de votre patience et de votre énergie. Cela vous ruinera sans doute monétairement et ajoutera certaines courbes à votre corps.

Avoir un enfant, c’est terriblement effrayant. Pour le reste de votre vie, vous êtes responsable d’un être humain. Une charge considérable compte tenue de notre horaire du temps surchargé.

Croyez-moi, il y a pire. Vous êtes en amour et ce, de manière inconditionnelle pour cet être. Il vous torturera, vous manipulera, se plaindra et vous fera regretter bien des choses et malgré tout, vous l’aimerez éternellement. Il vous sera impossible de le haïr. À chaque seconde de votre vie, vous aimerez cet enfant. Vous serez dépendant d’amour envers votre progéniture. Vous serez condamné à l’aider advienne que pourra à grandir et réussir. Chaques jours, vous devrez le protéger, l’éduquer, l’habiller, le nourrir, l’aimer, l’encourager, le divertir, le consoler, l'écouter. Pas de pause, pas de repos, mettant même quelque fois un arrêt à vos propres priorités. À partir de ce jour, vous ne serez plus jamais seul. En donnant la vie, on donne une partie de soi et celle-ci ne nous reviens plus certes, mais elle ne nous appartient encore d’avantage. Plus le temps passera, plus vous donnerez de vous-même à cet être. Vous voudrez par-dessus tout que votre enfant devienne un être accomplit et vous vivrez pas le fait même....l’angoisse qu’il n’y arrive pas. Lorsqu’il se blessera, vous aurez mal vous aussi. Les sentiments qui agripperont les moments de vos vies seront partagés entre vous. Vous finirez par succomber à cet être en lui offrant votre vie et ce, sans résistance. N’y pensez pas. Vous n’êtes pas au dessus de cette torture. En devenant parent, vous passerez les pires bons moments.

Le temps s’accélère tout devient impossible. Même notre idéalité parentale échoue, faute de temps. Tout se bouscule, tout va trop vite. Aimer, c'est mortel.

J’ai le malheur de vous annoncer qu’il sera trop tard.

Vous aurez prise la décision d’offrir la vie. Vous aurez la certitude que tout cela ne vous arrivera pas, que vous êtes divin et que votre enfant sera la meilleure chose de votre vie. Je vous pardonne. Sachez que je vous comprends, j’ai fait la même chose. Rien n’est perdu! Vous n’êtes pas obligé de recommencer et vous pouvez convaincre vos amis de ne pas succomber à ce besoin primaire!

Durant les années qui passeront beaucoup trop rapidement, vous serez épuisé physiquement et émotionnellement. Vous mènerai un combat psychologique constant qui vous fatiguera. Celui de se questionner sur tout ce qui concerne le bien être de votre progéniture. Vous deviendrez un gladiateur sanguinaire, à l’affut de toutes menaces présentes. Vous posséderez une sensibilité précoce qui vous ramollira devant le moindre geste de la part de votre bambin. Vous serez à la fois un mollusque, à la fois un super-héro.

Les gens de mon entourage me demandent avec leur sourire hypocrite : Il arrive quand le deuxième?

JAMAIS! Quelle question horrifiante! Que dois-je répondre à ceux qui ont plusieurs enfants et fond semblant de trouver cela banale? C’est un cauchemar, de m’imaginer revivre tous ses moments intenses. Le simple fait d’imaginer revivre une seconde fois tous ces sacrifices et ces étapes de bonheurs et de peines m’épuisent. Sincèrement, je remets en doute le fait que nous avons le droit de poser cette question. C’est grotesque!

Nous sommes si nombreux sur terre. Ne croyez vous donc pas qu’il n’y a plus besoin de se multiplier?

Votre enfant vous offrira les meilleures leçons.

Un jour, j’ai succombée à la tentation. J'ai été pour la première fois une mère indigne. J'ai fermé les yeux un après-midi d’été. Je me suis étendue et je me suis endormie. Ma fille de trois ans en était ravie. Elle s’est emparée du pot de beurre d’arachides et s’en est enduite de la tête au pied (un traitement moderne dans les soins de la peau). C’est l’odeur qui m’a réveillée. Notre maison à sentie le beurre d’arachides durant un an et mon divan c’est retrouvé à la poubelle. Je dois l’avouer, j’ai ri. C’était hilarant! Je l’ai partagé sur les réseaux sociaux en m’accusant d’être une mère indigne. En y repensant, je me considère chanceuse car ma fille aurait pu faire milles autres choses beaucoup plus dangereuses que de s’enduire elle et le divan, de beurre d’arachides!

Le choix est clair. Il est primordial de réfléchir cent milliards de fois avant d'avoir un enfant. Par dessus tout, laissez vos proches prendre leur propre décision quant à l'idée de procréer.

ET SURTOUT,NE FAITES PAS D'ENFANTS!!